
Chaque jour, nous nous accrochons. À nos attentes. À nos peurs. À nos blessures. Et plus on s’y accroche, plus la vie semble nous résister. Dans une vidéo partagée récemment par le Toronto Buddhist Group, le maître Shaolin Shi Heng Yi propose une leçon aussi simple que percutante : « Plus on essaie de retenir quelque chose, plus cela nous échappe. Et plus on force les choses à s’éloigner, plus elles reviennent vers nous. » Il utilise l’image d’un pendule. La vie, selon lui, bouge comme ce balancier.
Quand on le pousse fort dans une direction — que ce soit la peur, la douleur ou le refus du changement — il revient avec autant de force.
Et quand on veut à tout prix contrôler ce mouvement, la paix, elle, s’enfuit.
Ce que ça veut dire concrètement
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Vous vous inquiétez constamment pour l’avenir ? Vous essayez de tout prévoir, de tout maîtriser ?
Résultat : anxiété, frustration… et épuisement. -
Vous refusez une situation, une perte, un changement que vous n’avez pas choisi ?
Plus vous luttez, plus elle vous hante.
Une autre voie est possible
Loin de prôner la passivité, Shi Heng Yi invite à accepter le flux de la vie, à cesser de forcer, de résister, de fuir.
Pas pour abandonner, mais pour retrouver l’équilibre.
« When you stop chasing or resisting, you find balance. »
(Quand vous arrêtez de fuir ou de forcer, vous trouvez l’équilibre.)
À retenir : une question simple à se poser
Qu’est-ce que je retiens trop fermement aujourd’hui ?
Une personne ? Une peur ? Une idée de ce que devrait être la vie ?
Lâcher prise, ce n’est pas tout lâcher.
C’est simplement reconnaître que certaines choses ne nous appartiennent pas — et que la paix se trouve souvent dans l’accueil plutôt que dans la lutte.
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