Marchel Gauchet chez Stéphane Bureau: l’occident désorienté

Dans un entretien éclairant avec Stéphane Bureau (Contact), le philosophe Marcel Gauchet dissèque les tensions profondes qui minent l’Occident. Son constat est sans appel : nous vivons une époque où les repères sacrés ont disparu, où l’individualisme s’est substitué au lien collectif, et où la démocratie elle-même se retourne contre ses principes fondateurs. Un monde libre, oui — mais désorienté, instable, anxieux.

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Le paradoxe du choix : quand trop de liberté nous paralyse

Nous vivons à une époque où tout semble possible. On nous dit qu’on peut être qui on veut, quand on veut, où on veut. Qu’on peut changer de carrière à 40 ans, repartir à zéro à 50, devenir entrepreneur, nomade digital, artiste, investisseur, influenceur – ou tout à la fois.

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Briser le triangle : facilité, sécurité, conformité… et retrouver le mouvement

Dans nos vies modernes, trois forces silencieuses guident une grande partie de nos choix sans qu’on en ait toujours conscience : la facilité, la sécurité et la conformité. Elles rassurent. Elles promettent une vie sans heurts, prévisible, stable. Mais ensemble, elles forment un système fermé, comme des vases communicants. Elles s’équilibrent pour maintenir un certain confort — mais un confort qui, à la longue, devient une forme d’immobilité.

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Lâcher prise : quand cesser de contrôler devient une force

Chaque jour, nous nous accrochons. À nos attentes. À nos peurs. À nos blessures. Et plus on s’y accroche, plus la vie semble nous résister. Dans une vidéo partagée récemment par le Toronto Buddhist Group, le maître Shaolin Shi Heng Yi propose une leçon aussi simple que percutante : « Plus on essaie de retenir quelque chose, plus cela nous échappe. Et plus on force les choses à s’éloigner, plus elles reviennent vers nous. » Il utilise l’image d’un pendule. La vie, selon lui, bouge comme ce balancier.Quand on le pousse fort dans une direction — que ce soit la peur, la douleur ou le refus du changement — il revient avec autant de force.Et quand on veut à tout prix contrôler ce mouvement, la paix, elle, s’enfuit.

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Dans les coulisses de nos vidanges : réhabiliter les métiers invisibles, une réflexion sur les déchets et la dignité

Lorsqu'on parle de justice sociale ou d'écologie, on oublie souvent de regarder au fond de nos bacs. Littéralement. L’entrevue de Simon Paré-Poupart, éboueur, sociologue et auteur du livre Vidangeur, nous plonge dans un univers méconnu, trop souvent ignoré, voire méprisé : celui des travailleurs de l’ombre, des « métiers sales », et de notre rapport troublant à la consommation et aux rebuts.

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Lire sur le trône

Dans la vie, il y a parfois un Y.Une bifurcation. Un moment où on sent que ça ne peut plus continuer comme avant. On poursuit dans une routine de plus en plus vide, de plus en plus automatisée… ou on change de trajectoire. On coupe. On revient à quelque chose de plus vrai. Ça commence souvent par des choses simples. Un moment banal. Une habitude qui dérange. 

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Une patrie qui se donne naissance

Le Canada s’est engagé dans un projet démographique ambitieux : atteindre 100 millions d’habitants d’ici 2100. Une trajectoire qui repose presque exclusivement sur l'immigration massive. Or, cette stratégie soulève de nombreuses questions économiques, culturelles et identitaires.

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Revenu universel : liberté garantie ou illusion technocratique ?

Et si on remplaçait tous les programmes sociaux – allocations, subventions, crédits d’impôt, logement social, etc. – par un simple revenu universel versé à chaque citoyen, sans condition ? L’idée, régulièrement remise à l’agenda par des économistes de droite comme de gauche, mérite qu’on s’y attarde sous l’angle du libéralisme classique : une pensée économique souvent invoquée, rarement appliquée.

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Le paradoxe du temps d’écran

On parle souvent du temps d’écran "alarmant" chez les enfants. Les reportages s'accumulent, les experts s’inquiètent, les parents cherchent des solutions… tout en gardant le téléphone à portée de main, répondant à un courriel, scrollant distraitement pendant que leur enfant joue seul.

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Dystopie futuriste : PanOptic Solutions, le prix élevé de la surveillance constante

En 2045, une nouvelle dystopie voit le jour : la société PanOptic Solutions, spécialisée dans la chasse aux talents, domine le marché de l'emploi grâce à un dispositif controversé nommé OptiTrace. Offrant des salaires de 50 % à 100 % supérieurs à ceux des employés non surveillés, PanOptic Solutions s'entend avec des entreprises de services pour fournir des travailleurs modèles, prêts à être constamment surveillés pour des rémunérations exceptionnelles. Ainsi, une infirmière pourrait gagner entre 160 000 et 200 000 dollars par an, simplement en acceptant cette surveillance.

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Clone-moi si tu peux!

Dans un monde où les acteurs, les voix et même les émotions sont générés par l’intelligence artificielle, un nouveau marché émerge : la monétisation de la personnalité humaine.

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