Le chantier invisible : ce que Simon Benoît révèle sur la construction au Québec

« J’ai demandé à un apprenti de passer le balai. On m’a dit que c’était illégal. » Cette phrase prononcée par Simon Benoît, entrepreneur en construction, a déclenché un raz-de-marée de réactions. Sa vidéo virale – visionnée des dizaines de milliers de fois – ne fait que 7 minutes, mais elle écorche une industrie entière, gangrenée par une sur-réglementation, une rigidité syndicale et un écart grandissant entre coût réel et service rendu.

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Quand la rigueur budgétaire devient un slogan vide

Le gouvernement Carney a déposé ses premiers crédits budgétaires principaux, totalisant 486,9 milliards de dollars, soit une hausse de 7,75 % par rapport à l’an dernier. Pourtant, ce plan massif ne s’accompagne d’aucun budget formel, aucune projection de revenus, et aucun cadre financier rigoureux. En d'autres mots : un chèque en blanc.

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Annonces fiscales et démocratie parlementaire : quand le message va plus vite que la loi

Le 28 mai 2025, Mark Carney a publié sur Facebook : « Les Canadiens ont élu ce nouveau gouvernement avec un mandat solide : réduire les coûts et vous aider à aller de l'avant. Ce travail commence par une réduction d'impôts pour la classe moyenne, qui prend effet le 1er juillet. » À première vue, l’annonce est claire, optimiste et directe. Mais à y regarder de plus près, elle soulève une question démocratique capitale : comment une réduction d’impôt peut-elle “prendre effet” si aucune loi n’a encore été votée ?

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L’État obèse : croissance bureaucratique et impasse économique

C’est en écoutant un épisode du balado Ian et Frank, avec le politologue Gabriel Giguère, que j’ai réalisé à quel point la bureaucratie canadienne s’est emballée au cours des dernières années. Une statistique frappante : sous Justin Trudeau, la fonction publique fédérale a gonflé de 43 %, avec plus de 100 000 nouveaux postes créés. Pendant ce temps, les déficits fédéraux se maintiennent à 50 à 60 milliards de dollars par année. Le tout sans amélioration significative des services aux citoyens.

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Visite à la Maison-Blanche : peu de temps de parole, mais un bon coup d’entrée

J’ai suivi avec attention la récente visite de Mark Carney à la Maison-Blanche, et si je ne partage pas son idéologie politique, je dois reconnaître que l’homme sait jouer la game. Il s’est très bien adapté aux codes de la politique moderne, et particulièrement à ceux du style Trump : réseau social actif, message rassurant, mise en scène maîtrisée. Voici mon analyse de la rencontre, accompagnée de quelques réflexions personnelles sur ce nouveau chapitre des relations canado-américaines.

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Quand la confiance s’effrite, la dette explose

Le Québec vient de subir une décote de sa cote de crédit, une mesure qui aura des répercussions concrètes sur les finances publiques. Résultat immédiat : le gouvernement devra débourser 450 millions de dollars supplémentaires en frais d’intérêt. Dans un contexte où chaque dollar compte, cette nouvelle n’est pas anodine. Elle soulève des questions de fond sur la gestion de l’État, sa trajectoire économique, et sa capacité à inspirer confiance aux agences de notation.

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Le retour du libéralisme classique? Quand les conservateurs reprennent le flambeau oublié des libéraux

Depuis quelques années, un glissement idéologique majeur se dessine dans le paysage politique canadien. Tandis que le Parti libéral s’enfonce dans une gestion technocratique et centralisée, c’est paradoxalement le Parti conservateur qui semble désormais incarner les valeurs historiques du libéralisme classique : liberté individuelle, responsabilité personnelle, économie de marché, et limitation du rôle de l’État.

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L’Europe penche à droite : les calculs compliqués de Carney

En avril dernier, le Canada a tourné une page. En élisant Mark Carney, technocrate au CV mondialement salué, les électeurs ont envoyé un message fort : il fallait un homme sérieux, modéré, crédible sur le climat et l’économie pour naviguer dans un monde en décomposition. Pourtant, à peine quelques semaines après son arrivée au pouvoir, le nouveau Premier ministre découvre une réalité plus brute : le Canada est seul. Et il le sera peut-être encore longtemps.

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